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A l’occasion d’une rencontre lundi avec les Tchèques des Etats-Unis à Washington, le Premier ministre Petr Fiala a remis la médaille Karel Kramář à Jana Kánská, fille unique de Milada Horáková, juriste et femme politique tchécoslovaque exécutée en 1950 par le régime communiste de Tchécoslovaquie dans le cadre des grands procès staliniens. Jana Kánská s’est ainsi vue distinguée pour son soutien à la démocratie et aux relations tchéco-américaines.

Née en Tchécoslovaquie, Jan Kánská a émigré aux États-Unis dans les années 1960. La médaille commémorative Karel Kramář, du nom du tout premier chef de gouvernement tchécoslovaque, est la plus haute distinction décernée par le Premier ministre. Elle a été créée en 2008 à l'occasion du 90e anniversaire du premier gouvernement tchécoslovaque.

Alors qu’il l’avait racheté en 2018, le milliardaire tchèque Daniel Křetínský songerait à revendre l’hebdomadaire français Marianne, selon le site La Lettre. Le titre dirigé par Natacha Polony compte 60 000 abonnés à la version papier, 12 000 en numérique et affiche 20 000 ventes en kiosque, mais a vu sa diffusion baisser de 1,3 % par rapport à 2022 selon l’Alliance pour les chiffres de la presse et de médias.

Outre les mauvais chiffres de l’hebdomadaire créé en 1997 par Jean-François Kahn (12 millions d’euros de chiffre d’affaires et 3 millions d’euros de déficit en 2023, selon CMI France qui chapeaute les titres français détenus Daniel Křetínský), la ligne éditoriale souverainiste et nationaliste revendiquée par Natacha Polony serait trop éloignée de la vision pro-européenne de l’homme d’affaires tchèque.

Depuis 2018, Daniel Křetínský a investi massivement dans la presse française, rachetant également via sa société Czech Media Invest au groupe Lagardère l’essentiel de ses titres de presse magazine en France (Elle, Télé 7 Jours, etc.). Il a également prêté « sous forme d’obligations » 14 millions d’euros au quotidien français Libération pour garantir « le financement du titre jusqu’à son retour à l’équilibre » en 2026 et a également fait l’acquisition en 2023 d’Editis, deuxième éditeur de livres en France qui chapeaute des maisons comme Robert Laffont, Plon, Nathan et Bordas.

Les travaux de construction de la nouvelle ligne de tramway dans la moitié haute de la place Venceslas à Prague commenceront le 29 juin juin et dureront trois ans, a informé, ce lundi, le directeur de la société des transports de Prague (DPP). Conséquence de l’ouverture du chantier, les tramways ne circuleront pas sur la place entre les rues Vodičková et Jindřišská jusqu’au 30 septembre.

Le coût de la réalisation de la ligne qui reliera le Musée national à la rue qui traverse l’avenue en son milieu de la place s'élè à près de 1,25 milliard de couronnes (environ 51 millions d’euros). Un embranchement et une connexion depuis la ligne actuelle qui passe par les rues Vodičková et Jindřišská seront d'abord réalisés, puis les travaux se poursuivront en direction du musée.

Pour ce qui est de la circulation automobile, les véhicules circuleront dans les deux sens sur une moitié de la place pendant la durée des travaux.

Une majorité de Tchèques pensent que leur pays a accueilli plus de réfugiés ukrainiens qu’il n’est en mesure de le faire. Tel est le principal enseignement qui ressort d’un sondage effectué par le Centre pour l'étude de l'opinion publique (CVVM), dont les résultats ont été communiqués ce lundi.

58 % des personnes interrogées estiment que la République tchèque a accueilli « beaucoup plus » ou « plus » de réfugiés que ce que ne permettent les capacités de prise en charge du pays. Inversement, un tiers environ pense que leur accueil répond aux possibilités et moyens du pays et 5 % trouvent même que la République tchèque aurait pu, ou pourrait, en accueillir davantage encore.

À noter toutefois aussi qu’une majorité (55 % des personnes interrogées) évalue globalement de façon positive le processus d’intégration de ces réfugiés en République tchèque.

Selon les derniers chiffres communiqués au début du mois d’avril par le ministère de l’Intérieur, environ 339 000 réfugiés ukrainiens bénéficient actuellement du régime de protection temporaire en République tchèque. Depuis le début de la guerre en février 2022, près de 600 000 de ces visas ont été délivrés, dont la moitié ont déjà expiré.